lundi 28 septembre 2009

Kensington Market et The Annex

Nous sommes lundi matin et je vais essayer de rattraper mon retard en vous racontant notre petite sortie de vendredi à Toronto. Nous sommes allés à TO pour plusieurs raisons, la première étant pour moi d’aller chez le coiffeur. J’avais repéré un coiffeur sur mon site préféré (blogto.com), Shampoo, situé dans le quartier de Kensington Market, à l’Ouest de Chinatown. Je m’étais promis de prendre le salon de coiffure en photo mais j’ai oublié. Tout ce que j’ai à vous proposer est une photo récupérée sur Internet. Le rendez-vous étant à midi, et puisque nous sommes arrivés asse tôt downtown, nous sommes passés sur le campus de l’université (en plein milieu cette fois-ci). Les bâtiments du XIX, le plus souvent en briques claires, sont décidément très agréables (certains bâtiments font d’ailleurs plus vieux). Selon Clémence, toutefois, c’est bien en dessous de ce qu’elle a pu voir à Boston. Moi aussi je veux aller à Boston !

Kensington Market est un quartier un peu baba/branché. Mis à part les poissonneries (avec des vraies poissons, frais et entiers – je veux dire pas que des filets, comme on a l’habitude d’en trouver en Amérique du Nord), on trouve pas mal de magasins de fringues vintage, de produits «tibétains», de vendeurs de fruits et légumes et d’épiceries aux influences multiples, principalement sud-américaines. Pour son excentricité, le quartier constitue une véritable attraction touristique (pas mal de groupes scolaires). C’est coloré, c’est un peu le bordel sans l’être trop… bref c’est cool man.
Il est l’heure d’aller chez le coiffeur. «I have an appointment with Robert» dis-je à la nana qui m’accueille avec les bras couverts de tatouages et son (ses) piercings dans le nez et ailleurs. Robert est un grand maigre avec un look très british qui m’aura fait pas mal parler en anglais. That’s a good point. Robert se demande comment un étudiant français en échange dans l’Université de York, à plus d’une heure ici, à pu atterrir dans ce salon dont la vitrine n’est pas particulièrement attirante (L’intérieur est très branché, assez retro). «You know blogto.com ?» / «OK». Robert me conseille entre autres d’aller faire la fête à Montréal car c’est moins cher et plus cool (surtout au niveau des horaires d’ouverture) que l’Ontario. Le séjour est programmé et est actuellement en discussion. Les photos de l’Université et de Kensington Market sont ICI.

L’aprèm a été consacrée à The Annex (ça pète comme nom), le quartier au Nord de l’Université de TO (qu’on abrègera désormais en UoT). The Annex est un quartier résidentiel arboré dont les maisons/villas, de style Victorien ou Edwardien ont pour la plupart été construites entre 1880 et 1910. Aujourd’hui, beaucoup sont découpées en plusieurs appartements (le nombre de sonnettes et de boîtes aux lettres nous l’a fait comprendre) dont beaucoup sont occupés par des étudiants étant donnée la proximité avec l’UoT. Je me permets de supposer que les étudiants qui logent là ne sont pas les moins bien lotis. C’est assez frustrant de ce balader dans ce quartier. Les «mansions» sont énormes (les façades sont imposantes mais le plus surprenant est la profondeur des bâtiments) et très souvent ont droit à une grosse terrasse (souvent surélevée). C‘est calme, les maisons sont magnifiques. On s’y imagine très volontiers… Nos détours dans le quartier nous conduisent ensuite très brièvement à Yorkville, le quartier huppé (la limite entre Yorkville et The Annex n’est pas très claire au passage) connu pour ses magasins chics dans lesquels nous n’entrerons pas. Bloor Street, LA rue de Yorkville, est considérée, pour ce qui est du prix au mètre carré, comme la rue commerçante la troisième plus chère en Amérique du Nord. LES PHOTOS

PS: pour ceux qui ne l’auraient pas vu, on peut laisser des commentaires à la fin des messages.

samedi 26 septembre 2009

The Toronto Islands

Petit article au sujet de notre sortie de dimanche dernier sur les îles, les Toronto Islands. Pour rappel – et pour ceux qui n’auraient pas lu ou alors lu trop vite le post de Clémence sur la géographie – on trouve sur le lac Ontario, tout près du centre ville, 9 îles (si proches qu’elles n’en forment qu’une) qui, en plus de fournir un abris au port, constituent un espace vert de choix pour les habitants de TO (the largest urban car-free community in North America nous dit Wikipedia). La sortie était organisée par l’OAC, l’Open Arms Committee, une association de Schulich qui s’occupe des événements et sorties interculturels. Il n’y a d’ailleurs, je crois, aucun canadien dans cette association. Le président est la vice-présidente sont iraniens, la nana qui s’occupe de la communication est brésilienne…


Arrivés un peu en avance, nous avons fait un petit tour dans le Financial district. C’est assez particulier comme ambiance, surtout un dimanche matin (PHOTOS). Petit passage chez Second Cup, un équivalent canadien de Starbucks. Meilleur que chez Starbucks le White Mocha. Petite anecdote concernant Second Cup au Québec (pour les anglophones. J’ai la flemme de traduire) : In 2001, Rhéal Mathieu, a member of Front de Libération du Québec (FLQ) who in 1967 was sentenced to nine years in prison for terrorist activities including murder, was convicted of firebombing three Second Cup locations in Montreal. Mathieu targeted them because of the company's use of its incorporated English name "Second Cup." After the media coverage of the firebombings, many Second Cup locations in Quebec changed their signs to "Les cafés Second Cup."



La participation s’annonçait large (vive Facebook), mais nous nous sommes retrouvés à peine plus d’une dizaine, en comptant 3 membres de l’OAC et un étudiant fraichement diplômé. Nous avons pris le «ferry» tous ensemble ($7 aller-retour). La sortie n’était pas super bien organisée donc nous n’avons pas fait grand chose sur ces îles, mis à part :

  • profiter de la buvette/restauration d’un événement sportif (un marathon destiné à récolter des fonds pour une école)
  • assister à une superbe course de bateaux en carton (si si, sur l’eau) sponsorisée et filmée par MTV
  • nous balader un petit peu sur l’île

Si on avait su on aurait emporté nos maillots de bain. Il aurait également fallu être plus nombreux pour que ça vaille vraiment le coup, et que des activités soient prévues. Anyway, il a fait très beau et on s’est reposé, ce qui est l’essentiel. LES PHOTOS

Little Italy et Madison Avenue Pub

Allez au boulot. Je vous raconte au plus vite notre petite sortie dans Little Italy puis dans un pub, vendredi 18 septembre (j'ai du retard je sais). Je n’avais pas mon appareil photo donc vous imaginerez et vous vous contenterez de photos qui ne sont pas les miennes. Notre petit groupe était composé pour l’occasion de clémence et moi + d’étudiants de l’ESSEC (des français donc) + de Candice (ESC Rouen) + de Elisabetta et Salvatore (Italiens de BOCCONI) et de Praaver (indien de l’IIM Bangalore). Je crois que j’ai fait le tour. Nous avons eu un peu de mal à trouver Little Italy et ce que nous en avons vu n’avait rien de très italien. Bien entendu il y a quelques restaurants italiens par-ci par-là mais on ne peut pas affirmer qu’on se sent transporté à Naples en entrant dans ce quartier. On verra ce que vaut le Little Italy de NY pour mieux juger de cette courte expérience à Toronto, et l’on reviendra dans ce quartier pour y passer un peu plus de temps (il est vrai qu’on s’est un peu cantonné à la rue principale, College Street – sympa au passage). Repas pseudo italien au Cafe Diplomatico (les photos sur le site ne sont pas « contractuelles ». Les plats qui nous ont été servis étaient bien moins élaborés). Pizzas pas fameuses (difficile, hors Italie, de trouver mieux que celles de notre ami Pietro à Paris). Pâtes cuites Al Dente (encore heureux). Not much too say si ce n’est qu’on essaiera autre chose la prochaine fois.

Nous avons rendez-vous au Madison Avenue Pub située comme par hasard Madison Avenue. Madison Avenue est située dans le quartier dit «The Annex», au Nord de l’Université de Toronto et du Bata Shoe Museum dont nous avons parlé précédemment. Je décrirai dans un prochain post ce qu’est précisément The Annex. Le Madison Pub s'est intallé dans l'une des grosses maisons du quartier. C’est vraiment EEENNNORRMMME !! Il doit y avoir 4 ou 5 étages, tous d’une surface qui suffiraient à abriter un régiment d’étudiant, ainsi que des patios qui font la fierté de l’établissement et qui étaient pleins à craquer. Je vous laisse admirer les mauvaises PHOTOS DU PUB et CELLES DU PATIO. (Vous pouvez les faire défiler).

La soirée était organisée par le GBC, le Graduate Business Council, l’association des étudiants de Schulich pour faire simple. C’était donc surtout une soirée d’étudiants de MBA. Ces derniers sont clairement dans la logique «se faire des relations, aller vers les gens c’est une qualité indispensable pour un manager» donc ils vous abordent un par un et vous posent des questions, surtout sur les cours que vous avez choisis, afin de vous dire si oui ou non vous avez fait le bon choix. Ce n’est pas déplaisant de discuter avec eux bien entendu, mais ils ont une façon de vous aborder pour le moins brutale et on a le sentiment qu’ils parlent pour parler, un peu comme s’ils étaient notés sur le nombre de personnes qu’ils abordent. Vive les étudiants en échange.

mercredi 23 septembre 2009

TO again

Hello. Désolé ça fait un petit moment que je n’ai pas écrit: la faute à la reprise des cours… J’en dirai plus à ce sujet dans un autre message. Tout d’abord, revenons au dimanche 13 septembre. Il fait encore très beau (nous aurons eu plus de deux semaines de ciel bleu non stop. Ça ne fait que quelques jours maintenant que le temps est gris et couvert) et nous en profitons pour nous rendre une nouvelle fois downtown. La visite de la CN Tower sera pour une autre fois ; nous décidons ici d’aller faire un tour au Bata Shoe Museum, créé en 1995 par la famille Bata et dont la plupart des chaussures exposées proviennent de la collection de Sonja Bata, présidente de la fondation et femme de Thomas J. Bata, président des Chaussures Bata et fils de son fondateur Thomas Bata (merci Wikipedia). Le bâtiment est censé rappeler une boîte de chaussures. Mmmmouais. Le musée est petit et une bonne partie des chaussures provient de tribus indiennes du Canada, ce qui est intéressant mais un petit peu lassant à la longue. Ce qui vaut vraiment le coup en revanche ce sont les quelques rares paires des cours européennes du XVIème siècle, ainsi que la salle qui regroupe des chaussures de différentes aires géographiques, de différentes périodes et de différentes cultures, par exemple les chaussures de 7,5cm de long destinées aux femmes chinoises au XIXème siècle (a la fois mignon et horrible); ou encore une paire de sandales indiennes surélevées qui diffusent du parfum à la fleur de lotus à chaque pas. Bref, c’est pas mal mais ça ne restera pas gravé dans les mémoires. Nous passons tout près du Royal Ontario Museum, cinquième plus grand musée d’Amérique du Nord, est dont la nouvelle façade est signé Daniel Libeskind, connu entre autres pour le musée juif de Berlin (ça saute aux yeux une fois qu’on a vu le musée juif), puis à travers le campus de l’Université de Toronto qui s’avère être absolument immense et particulièrement vert, ce qui fait la joie des écureuils. LES PHOTOS

Nous arrivons ensuite à Yonge Street (prononcez Young), la rue la plus longue du monde (1896km), qui se trouve être la principale rue commerçante de TO avec l’Eaton Centre, le troisième plus gros centre commercial du Canada, et de grosses enseignes internationales. Ça bouge, c’est envahit de publicités et d’écrans. Plus au Nord, en revanche, on trouve principalement des petits commerces. Notre gourmandise nous fait acheter une gaufre avec de la glace : apparemment les Canadiens aiment beaucoup les gaufres (rondes, à la Belge) – surtout à la cannelle – et on en trouve facilement dans les supermarchés, surgelées (bon d’accord, j’avoue que j’en ai acheté). Une fois Yonge Street parcourue, nous marchons vers l’Est, pas loin des quartiers de Cabbagetown et de King East. C’est un petit peu mort (nous sommes un dimanche). On reviendra. Il se fait tard. Un petit cinéma avant de rentrer ? Why not. Va pour Julie&Julia, avec Meryl Streep (toujours aussi surprenante et convaincante). Pas un chef d’œuvre mais un film sympathique qui donne le sourire et surtout l’envie de cuisiner.LES PHOTOS et LA BANDE ANNONCE DU FILM.

mardi 15 septembre 2009

Exchange students at Schulich

Let’s talk about the exchange students now. Je passe sur les deux jours de présentation de l’école auxquels nous avons eu droit car il n’y a rien de bien intéressant à vous raconter si ce n’est que tout ce qui est bibliothèques (il y en a 8 je crois) et accès aux différentes ressources (bases de données, articles, livres …) est super bien fourni et surtout super bien conçu. En tout cas sur le papier.
Nous sommes 53 au total, avec deux gros bataillons : les Français (13 étudiants de la Rouen Business School, de l'EM-Lyon et de l’ESSEC) et les Italiens (8 au total, tous de Bocconi). Beaucoup d’étudiants du Danemark (6) et de Chine(6), et, en nombre plus réduit, des étudiants en provenance d’Inde (4), du Mexique (3), du Chili (2), de Norvège (2), de Taiwan (2) d’Autriche (1), du Japon (1), des Pays-Bas (1), d’Espagne (1), du Royaume Uni (1), des USA (1) et enfin du Venezuela (1). Le compte doit y être.
Not much to say for now. On a tous eu à se presenter aux autres et nous n’avons pas eu beaucoup d’occasions d’échanger mis à part lors des repas ou lors de la sortie pour le match de foot. Les Français et les Italiens sont assez renfermés mais tout ça devrait vite changer avec le début des cours et la constitution oblige de groupes de travail.

Let's have fun

Les deux missions accomplies (téléphone et banque), nous avons bien droit à un peu de divertissement. Direction le Bookstore. On y trouve de tout : des magazines sur tous les sujets, des romans dont nombre qu’on ne s’attendrait pas à trouver dans une librairie destinée à un public universitaire, des livres de cours of course, mais aussi toute une collection de produits estampillés York University, pour lesquels Clémence a immédiatement craqué, ce qui ne devrait pas tellement vous surprendre. Résultat des courses : deux magnifiques mugs (en fait j’ai craqué aussi) et une sorte de cahier/classeur. J’ajoute à cela un livre pour mon cours de stratégie (premier cours cette après-midi. Le prof a un MBA et un PhD de la Harvard Business School. I’ve seen worse) intitulé «Contemporary Strategy Analysis» et acheté en occasion pour la modique somme de $52 au lieu de $60… Les livres de cours sont super chers, en tout cas plus chers qu’en France. Ce meme livre est vendu neuf environ 35 euros sur amazon france. J’ajoute que je dois acheter plusieurs livres par cours, par exemple deux livres à $40 chacun pour le cours de brand management, un livre sur la pub à $120 pour le cours de communcation, un autre livre pour le cours de stratégie… On trouve quelques occaz sur Amazon Canada, donc j’espère bien y faire un tour – lorsque je pourrai payer avec ma carte bancaire canadienne.

Autre divertissement: un match de football américain entre les Argonauts de Toronto (autrement appelés les Argos) et les Tiger Cats d’Hamilton. Un français actuellement en stage dans le service marketing des Argos nous a fait une offre comportant un magnifique T-shirt «This is my team», la visite du Rogers Center et enfin le match. Nous avons également eu chacun un superbe casque de football américain en carton, tout cela aux couleurs des Argos vous l’aurez compris (PHOTO). Lorsque je dis nous ici, je parle de Clémence et moi mais également de tous les étudiants en échange dont je parlerai un peu plus loin. J'avais malheureusement oublié mon appareil photo donc je n'ai rien à vous proposer pour l'instant (j'essaierai d'en récupérer auprès d'autres étudiants). On m’avait dit un grand bien des matchs de football américain, et bien je trouve ce sport assez chiant pour tout dire. Plusieurs raisons à cela, outre le fait que nous n’avons assurément pas assisté à un match d’anthologie et que notre connaissance des règles était limitée:

- Les actions sont très brèves. L’adrénaline n’a pas vraiment le temps de monter, ou alors les Canadiens et les Américains sont biologiquement différents de nous autres, étudiants en échange des quatre coins du monde.

- Les actions sont entrecoupées de longues pauses destinées à faire la promotion des sponsors à travers par exemple des jeux qui n’ont rien à envier à inter-villes. Par exemple : constuire un hamburger géant en carton-pâte en un temps limité, courir le plus vite possible pour ramasser des cartons à pizza et gagner un an de pizzas gratuites chez PizzaPizza, sponsor des Argos… Tout cela a bien entendu lieu sur le terrain meme.

- Un écran géant retransmet les actions, mais aussi, et surtout, des publicités et des videos de l’équipe dans les années 60 et 70. En plein mtch nous avons également eu droit à la remise d’un prix pour un ancien joueur.

- Le public est mou. Quand je dis mou, c’est vraiment mou. Physiquement, il entre à merveille dans le cliché du gros américain qui ne connait pas grand chose d’autre que le McDO. Le public (même les fans les plus sévères) ne chante pas. Nous avons essayé de faire une hola mais ça n’a pas pris. Quant au cri de soutien AAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRGGGGGGGGGGOOOOOOOOSSSSSSSS!!!!!!! il est initié par le speaker. A vrai dire, ils sont plus occupés à aller acheter des parts de pizza, des pintes à $10 et des crèmes glacées. Bref, nous sommes les seuls à avoir essayé de mettre un peu d’ambiance. Je vous propose tout de meme ci-dessous le chant official de l’équipe, que je n’ai pas entendu chanté

«Go Toronto Argos go go go

Pull together fight the foe foe foe

Scoring touchdowns for the blue on blue

The Argos will win for you!»

Toutefois, voir un match aura été une experience sympathique, ne serait-ce que pour voir comment tout ce show est orchestré. J’espère avoir le loisir de vous raconter un jour un match de baseball ou de hockey sur glace (mais pour ce dernier, il faut s’accrocher car les places sont chères et recherchées).

Le téléphone et la banque

Mission n°1 : prendre un abonnement téléphonique canadien. Rendez-vous sur le campus chez Fiddo, sur un stand tenu par des étudiants qui arrondissent par là leur fin de mois. Notre voisin français à Assiniboine Road galère depuis quelques jours déjà pour activer son compte. Par ailleurs, devant les tarifs pratiqués par Fiddo, nous décidons d’aller voir ailleurs, chez Virgin, à Yorkdale, un mall accessible en metro lorsque l’on va vers Toronto. Yorkdale est un mall pour lequel il est preferable d’avoir un portefeuille bien fourni. Si l’on trouve les incontournables tells H&M ou Zara, l’ambiance est plutôt Ralph Lauren ou encore mieux Louis Vuitton. Direction le mini stand de Virgin (pas un magasin, juste un stand). Ne restant que quelques mois, nous n’avons pas d’autre choix (quelque soit l’opérateur d’ailleurs) que de souscrire à une «mobicarte», plus précisément à la formule «pay as you go». C’est complexe au Canada. Il nous faut acheter un telephone pour $50 (il n’y a pas de carte sim chez Virgin, et chez Fiddo ou un autre opérateur, il nous aurait fallu acheter une carte sim pour le meme prix environ). Voilà comment ça fonctionne : nous achetons chaque mois une carte (nous prendrons celle à $25) et nous choisissons ensuite une des nombreuses formules. Nous avons retenu celle à $20 qui nous autorise les textos illimités et les communications à 10 cents la minute (attention au Canada on paye également lorsqu’on reçoit des appels…). Avec une carte à $25 et une formule à $20, il nous reste $5 de communication à 10 cents la minute, ce qui fait 50 minutes de communication. Synpathique non? By chance on à une carte à $50 offerte le premier mois. Au passage voici nos numéros avec l’identifiant nécessaire pour nous appeler depuis la France : Clémence 001 416 912 9578 / Moi meme 001 647 238 9604

Mission n°2 : la banque. Nettement moins épique que le telephone. Nous avons ouvert un compte commun à la BMO, la banque of montreal, avec chacun une carte bancaire. Quelques minutes ont suffit. Nous n’avons qu’un compte chèque ce qui n’empêche pas qu’à chaque utilisation de la carte nous devons choisir entre payer à credit ou faire débiter sur notre compte, et ensuite si nous voulons payer avec notre compte chèque ou bien avec notre compte épargne (que nous n’avons pas comme expliqué plus haut). Enfin, nous ne pouvons pas, avec notre carte bancaire, faire d’achats en ligne (ce qui ne me convient pas trop. I’ll go and talk with the banquière) et nous sommes limités à 30 transactions par mois.

Clems is back to work!

Je poste un court article à mon retour de la Research Tower (désormais abrégé RT - photo ci-contre), où je suis allée à la rencontre de Roger (prononcez "Rogé" à la française) Keil (aucune idée de comment cela se prononce !!) et Sara McDonald, respectivement directeur* et responsable des relations internationales du City Institute (ou CITY) où je suis officiellement 'Junior Research Fellow' jusqu'à fin décembre !

On s'en doutait, l'appréhension ressentie ce matin et plus encore sur le chemin de la RT était bien inutile !
Que demander de plus en effet que des "collègues" très chaleureux et accueillants qui se sont montrés très intéressés par mon sujet de thèse** et ont même eu la gentillesse de me complimenter sur mon anglais (c'est trop !!) et un magnifique bureau entièrement vitré avec la vue vers le Sud du campus sur Schulich et au loin Toronto Downtown, un ordinateur MAC flambant neuf et la collection perso de revues scientifiques de Roger*** sur des étagères à portée de main ?!!
Eh bien figurez-vous que j'ai même eu mieux : Roger a corrigé lui-même ma prononciation anglicisée - pour plus de facilité pour les anglophones - de mon prénom (ce qui donne un truc du style "Klemenz" !!) en m'assurant qu'il tenait à le prononcer correctement "à la française" !! :)

Je participerai donc pendant 3-4 mois aux activités de CITY (un séminaire mensuel le vendredi et des "City discussion" autour d'un lunch où un petit groupe de profs et étudiants discutent de leurs travaux), ce qui sera certainement très intéressant et enrichissant, tant du point de vue de la langue que de l'apprentissage de la recherche et de l'avancée de mes propres recherches et réflexions.

Un seul bémol : ici ils travaillent de 8h30 à 16h30 ... c'est bien car on termine tôt, mais ça ne colle pas trop avec les horaires de Louis (dont 3 des 4 cours ont lieu de 19h à 22h - cours de MBA obligent !) ni avec ceux des rendez-vous Skype avec l'Europe ! Mais rien de grave là-dedans puisque je viens absolument quand je le souhaite, donc je ferai sans doute plutôt des demi-journées (matin ou après) au CITY et bosserai (et téléphonerai !!) at home le reste du temps !

Enfin j'ai demandé s'ils avaient l'habitude d'organiser des "sorties urbaines" à la manière de celles organisées par Jean-François Pérouse (Université de Galatasaray / Institut Français d'Etudes Anatoliennes-IFEA) à Istanbul**** qui fait découvrir chaque mois à un groupe d'intéressés un quartier voire un arrondissement d'Istanbul (en particulier les quartiers historiques du centre en voie de rénovation et les arrondissements périphériques en voie d'urbanisation largement informelle ... qui ont récemment été le théâtre d'inondations meurtrières). Roger [photo ci-contre] m'a très gentillement répondu qu'ils n'avaient pas de "sorties" régulières et organisées mais qu'il se ferait une joie de me faire visiter Toronto (notamment les suburbs), peut-être avec sa femme, également prof à YorkU (dans le département des 'environmental studies') et qui travaille sur la politique de "green belt" mise en oeuvre par la municipalité de Toronto, ou bien avec d'autres chercheurs et étudiants.

Si l'on occulte la dead-line intenable fixée par mon directeur de thèse de Strasbourg, Didier Georgakakis (DG à l'avenir !!), pour écrire d'ici fin décembre le premier chapitre de ma thèse (qui consiste en environ 80 pages de revue critique des théories existantes sur les différents aspects de mon sujet + la formulation de ma position scientifique personnelle, forcément bien mieux que les autres ... lol), ces quatre mois s'annoncent donc super chouettes !!! :)


Notes :

* Ce Monsieur est professeur de science politique et spécialiste de gouvernance urbaine, des "villes mondes" ou "villes globales" (les global cities chères à Saskia Sassen) et d'écologie politique urbaine.
Sur ces thèmes il a notamment co-dirigé en 2006 un super ouvrage intitulé The Global Cities Reader, édité avec Neil Brenner, un jeune sociologue brillantissime passé par Yale, Chicago et la Californie et qui enseigne désormais à New York (cf. http://sociology.fas.nyu.edu/object/neilbrenner.html). Plus récemment, il a co-dirigé un ouvrage collectif sur Toronto dont le titre est Changing Toronto: Governing Urban Neoliberalism.

Actuellement il travaille plus particulièrement sur deux projets de recherche collectifs respectivement intitulés 'Comparing Metropolitan Governance in Transatlantic Perspective: Toronto, Montreal, Paris and Frankfurt' (au sein duquel un certain Patrick Le Galès - le prof de Sciences po qui m'a conseillé de prendre contact avec Roger - est en charge de l'étude de cas parisienne) et 'Globalization and infectious disease', plus spécifiquement centré sur le Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) et les villes globales.
Cf. sa page perso sur le site de YorkU.

** Le titre provisoire de ma recherche de doctorat est (respirez fort ...) : "Participation et citoyenneté métropolitaine à Istanbul : les usages de l'Europe dans le contexte des négociations d'adhésion".
Nb : il s'agit de la participation des citoyens et des acteurs économiques, associatifs, etc. non-gouvernementaux à l'élaboration et à la mise en oeuvre des politiques et projets urbains, qui est un des principes de la démocratie participative locale telle que la conçoit l'Union européenne, mais aussi la Banque mondiale, l'OCDE, certains socialistes et bien sûr les altermondialistes ... tous présents à Istanbul, y compris parmi les Turcs !
... vous pouvez reprendre votre respiration !! lol

*** Roger co-dirige notamment la revue International Journal of Urban and Regional Research, anciennement dirigée par le même Patrick Le Galès ...

**** Voir sur le site de l'IFEA.

lundi 14 septembre 2009

Mais où sommes-nous donc ?! (... se demande l'ex-géographe !!)

Déformation professionnelle oblige, je poste aujourd'hui quelques cartes et plans destinés à vous aider à nous localiser dans l'infinité continentale américaine ...

Vous trouverez donc en cliquant sur ce lien une série de cartes vous permettant de savoir où est Toronto (sic), de vous rendre compte vous aussi que nous sommes plus près de NYC que de Québec (cela dit, il nous faudra 10h en bus pour rejoindre NYC à la fin du mois d'octobre ... sic again !), de constater à quelle point l'agglomération de Toronto (qui comprend Toronto et bon nombre de villes autour) est étendue, ou encore de voir où se trouvent les chutes du Niagara que nous irons bientôt visiter avec l'association des étudiants internationaux de la YorkU.

Evidemment, vous pourrez aussi localiser le campus de la YorkU où nous étudions et habitons par rapport au centre de l'agglomération de Toronto, de la plus proche station de métro (à 15 min de bus ... heureusement il existe un bus "Rocket Express" qui relie directement YorkU et Downsview Station) et de vous faire une idée du paysage : plat, urbanisé ou en voie d'urbanisation, fait de quartiers résidentiels un peu monotones et d'énormes zones commerciales organisées en général autour d'un mall principal ou bien de grands magasins comme Wal-Mart.
Un plan du campus vous permettra de voir qu'il s'agit bien d'un "campus à l'américaine" très étendu, avec en quelque sorte un bâtiment par matière, des zones vertes, des installations sportives et culturelles et évidemment des résidences universitaires. Le second plan est un zoom ; en légende j'ai indiqué notre immeuble, la Schulich School of Business (ou plus simplement Schulich), la Research Tower (où loge le City Institute, que j'abrègerai désormais CITY), et enfin York Lanes, dont Louis vous a déjà dit qu'on y trouvait aussi bien la Bank of Montreal (BMO), le YorkU Shop, un centre médical et une multitude de petits snacks aux influences diverses.

J'ajoute enfin un plan du centre de Toronto avec le découpage fait par blogto.com des principaux quartiers : le site est tellement bien fait qu'on peut cliquer sur chaque quartier et consulter des photos ou bien des critiques de restos, boutiques, etc. De même avec le mur de photos qui apparaît en haut à droite de cet article, avec le nom de chaque quartier en-dessous de l'image (on le retrouve sur le même lien ci-dessus).

Bonne lecture cartographique, et n'hésitez pas à demander des compléments d'information !

Première visite de TO

Day 3. Aujourd'hui c'est le Labour Day en Amérique du Nord (Canada et USA), soit en quelque sorte la Fête du Travail canadienne. C'est donc férié et de nombreux défilés sont organisés un peu partout (n'ayant pas assisté à ces manifestations, nous ne pouvons vous montrer de photos). Nous nous rendons pour la première fois à Toronto (qu'on abrégera en TO par la suite), ce qui nécessite de prendre un bus puis le métro. 45 minutes de trajet environ au total dans les meilleurs cas. Nous descendons à l'Union Station, la station la plus proche du lac Ontario (en fait la ligne fait un U et Union Station est la station la plus au Sud), au beau milieu du CBD et à deux pas de la CN Tower et du Rogers Center, le stade qui accueille des concerts, des matchs de football américain (RDV dans un prochain message sur ce blog) ou de baseball et que les Canadiens appellent le Skydome. On trouve quelques gratte-ciels assez anciens (du genre de ceux qu'on s'attendrait à trouver à Manhattan), d'autres relativement récents qui sont le plus souvent des logements, mais la majorité semblent sortis des années 70-80 et ne sont malheureusement pas des chefs d'oeuvre du genre. Anyway c'est quand même très sympa, d'autant plus que les skyscrapers ne sont pas vraiment collés les uns aux autres : on ne se sent donc pas enfermés entre des tours. LES PHOTOS ICI

Direction Chinatown ensuite, à l'Ouest. Passage par l'Entertainment District , un quartier de vieux immeubles de 1 ou 2 étages, la plupart en briques, où se côtoient des magasins de chaussures, de fringues et des cafés. Very pittoresque ! (PHOTOS ICI). A Chinatown, nous nous arrêtons dans un supermarché chinois. Pas de touristes ici, pas de «blancs» non plus, à part un ou deux qui s'avèrent être en couple avec des asiatiques, qui eux se parlent apparemment en chinois. La visite d'autres supermarchés par la suite (nous cherchions des herbes pour faire un phô, une soupe vietnamienne) nous montrera que nous avions choisi le supermarché le plus bordélique, le moins occidentalisé pourrait on dire. Je vous laisse regarder le rayon poissonnerie, ça vaut le coup. Ça donne faim de marcher ... une visite s'impose donc chez Phô Hung, un resto vietnamien déniché sur le site blogto.com (super site au passage). Au menu : phô au boeuf et Bo bun avec plusieurs viandes et délicieux milk-shake à la mangue. Tasty! PHOTOS ICI

Rattrapés par la fatigue (le jet lag fait encore son effet), nous nous rendons à la station de métro la plus proche en traversant Kensington, quartier de petites maisons en briques et en bois avec bow window et terrasses très souvent, et qui mériteraient un bon coup de peinture: les habitants ici sont souvent des immigrés (asiatiques mais aussi indiens et jamaïcains), et pas les mieux lotis. Cf. quelques PHOTOS

dimanche 13 septembre 2009

Day 2. A la conquête du campus de YorkU, des bus de Toronto et de Wal-Mart !

Day 2. Un peu reposés après une nuit de 12h non-stop !
Premier tour du
campus. Nous sommes dimanche et il n'y a pas grand monde à part nos amis les animaux: le campus est envahi par des écureuils noirs pas très sauvages et par des espèces d'oies, plus ou moins noires elles aussi [les photos de cette faune canadienne universitaire sont ICI mais ne sont pas de nous … nous en referons d'autres plus authentiques bientôt !] On passe devant la Osgoode School of Law, une des écoles qui, avec la Schulich School of Business fait la réputation de l'Université de York [quelques photos du campus ICI, d'autres viendront très bientôt promis]. On trouve de tout ici : neurosciences, théâtre, film, business, arts, sciences sociales… Au centre du campus se trouvent le Student Centre et York Lanes, deux bâtiments adjacents où l'on trouve de tout : un bookstore, des restaurants (japonais, indien, mexicain mais aussi des fast foot comme KFC et Wendy's et de la nourriture plus «healthy» comme des smoothies), une mini clinique, des supérettes, une banque, un coiffeur… Bref, all you need is at York Lanes!
Il nous manque justement pas mal de choses. Nous prenons donc la direction de Food Cents, un petit supermarché pas loin du campus (c'est faisable à pied, pour une fois !). Nous faisons la connaissance au passage de Mark, un petit black Canadien tellement sympathique qu'il a faillit nous sauter dessus … Mark is a squirrel !
Après les victuailles, il nous faut compléter les courses de la veille dans le secteur "aménagement intérieur". L'après midi ce sera donc Wal-Mart et IKEA, au nord de YorkU (désormais nous parleront de l'Université de York en utilisant «YorkU»). Il nous faut prendre le bus … et ce n'est pas forcément évident, car il y a plusieurs compagnies qui se disputent les transports en commun. La TTC, la Toronto Transit Commission, couvre à peu près tout Toronto (au sens très large) et gère aussi bien des bus que le métro et le tram downtown ; la YRT ou York Region Transit couvre elle la "région" au Nord de l'université (càd York) et se partage le travail avec une autre compagnie de bus, VIVA (elles sont regroupées au sein d'une même compagnie). Evidemment, les systèmes de tickets sont différents. Ils durent 2 heures avec Viva et on peut faire un aller retour. Sur le TTC pas de durée : un billet sert à se rendre d'un point à un autre, ce qui signifie qu'on peut faire autant de changements que nécessaire avec un seul ticket, mais qu'on doit aller dans un seul sens (= pas d'aller-retour). Ce n'est pas fini : pour payer moins cher avec TTC, on achète des tokens (des jetons - ci contre), tellement petits qu'ils se confondent avec des cents. Lorsqu'on prend le bus, le chauffeur donne un ticket en échange que l'on doit garder si l'on doit prendre une correspondance. Lorsqu'on prend le métro, le jeton ne sert qu'à franchir le tourniquet ; si l'on compte prendre le bus après le métro, il faut A LA STATION OÙ L' ON A PRIS LE MÉTRO, se rendre à une machine qui délivre des tickets de transfert semblables à ceux du chauffeur de bus … Simple non? Autre curiosité des transports en commun: dans les bus TTC, une sorte de câble parcoure toute la longueur du bus; pour demander au bus de s'arrêter, il faut tirer sur ce câble et ça sonne en indiquant "Stop Requested" !
Back to Wal-Mart. C'est le bordel Wal-Mart. Il y a pas mal de monde, même en ce dimanche de long week-end (le lendemain c'est le Labour Day, sorte de fête du travail canadienne elle aussi fériée qui offre aux Canadiens un dernier long week-end avant la fin de l'été). Les prix ne sont pas toujours indiqués ou alors (souvent !!) les produits ne sont plus à leur place. Pour parler des produits, ils sont taille XXL ou plutôt Family Size comme on dit au Canada. Je vous laisse voir la taille des onions ci-contre, et imaginer un paquet de Frosties de 1 kg environ !
Autre curiosité : tous les emballages sont franco-anglais, ce qui est obligatoire dans tout le Canada paraît-il. Les traductions sont à mourir de rire, entre le québécois et les traductions de l'anglais vers le français niveau Google [quelques exemples ICI]. A noter qu'on retrouve aussi du français dans les transports en commun, pour les instructions de sécurité par exemple ou les conseils d'hygiène pour lutter contre la grippe H1N1. Je termine ce message par une dernière remarque: meat si cheap, aussi bien le boeuf que le porc (16 escalopes pour environ 5 euros; qui dit mieux?). C'est Clémence qui est contente! :p

Arriving at TO

Dimanche matin. 09h52. Ça fait un petit plus d'une semaine que nous sommes arrivés à TO et - shame on me - je commence seulement ce blog qui devrait vous aider à nous suivre dans notre périple canadien, plus exactement nord américain. Je dois donc au plus vite rattraper une semaine d'anecdotes et de remarques générales sur le Canada et les Canadiens. L'arrivée s'est passée presque sans encombres… Au service d'immigration, une antipathique canadienne nous demande si en effet nous n'avons pas avec nous de la nourriture, comme des pommes (nous avions coché n'avoir aucune nourriture avec nous dans le formulaire des douanes remis dans l'avion). Euh si si, trois pommes et quelques gâteaux. «Vous vous rendez compte que si je n'avais pas demandé et que les douanes l'avaient découvert vous étiez bon pour une amende de $200 ?». Deux cents dollars pour trois pommes, ça fait mal. Plus de peur que de mal au portefeuille finalement puisque les douanes se sont contentées de jeter les pommes. Poor apples.
$50 le taxi pour nous emmener sur le campus, au 380 Assiniboine Road. Clés vite récupérées au Housing Office, nous prenons possession de nos quartiers. Spacieux ces quartiers! Ça va faire drôle lorsqu'il faudra se contenter de 30m2 à notre retour en France. Le séjour est vraiment grand, tout comme la chambre. Le frigo est King size. Je ne m'attarde pas trop la dessus, les photos parleront pour moi. Les fenêtres ne sont pas énormes, mais étant au 11ème étage, nous avons tout de même une vue agréable sur le campus depuis le séjour (au nord donc), et une vue sur The Village depuis la chambre (au sud. On aperçoit la CN Tower au loin). Les fenêtres, coulissantes, ne s'ouvrent pas en grand : une dizaine de centimètres environ. Ce serait une loi de l'Ontario : on ne doit pas ouvrir les fenêtres plus de 4 heures dans la journée, ou alors pas sur plus de 10 centimètres. Quelque chose comme ça.
Pas trop le temps de traîner : il manque couette, oreillers, assiettes, couverts, victuailles… Direction le mall du coin avec nos sacs sur le dos. Il paraissait relativement proche du campus sur la carte… Nous ne ferons pas le retour à pied. Courses rangées, étant éveillés depuis presque 24 heures, on s'endort immédiatement sur notre superbe matelas plastifié…

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